Une personne d’un certain âge a souvent du mal à retrouver un emploi. Selon certains recruteurs, le senior a du mal à s’intégrer dans une équipe jeune. Il présente le risque de tomber malade et de devoir s’absenter régulièrement. On lui reproche également de coûter plus cher qu’un jeune diplômé. Il est discriminé dès la publication de certaines offres d’emplois qui, de manière illégale indiquent précisément la recherche d’un candidat de moins de 55 ans, voire de 45 ans.
Ce type de discrimination se retrouve fréquemment sur le marché du travail, mais aussi dans de nombreux autres secteurs de la société tels que l’accès aux biens et aux services (assurances…) ou la participation à des activités sociales, culturelles, économiques, politiques…. C’est pour cela qu’en 2003 la loi anti discrimination interdit tous types de discriminations notamment la discrimination fondée sur l'âge.
En France, la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), a saisie 599 plaintes pour discrimination fondée sur l’âge en 2009 contre seulement 78 en 2005. Cela nous montre la croissance de cette discrimination.
Exemple de discrimination fondé sur l'âge:
"Malheureusement, peu de recruteurs prennent le temps de se pencher sur nos savoir-faire. L'âge est un frein au lieu d'être un atout", regrette Edwige, 51 ans, au chômage depuis deux ans. Titulaire d'une licence de gestion et d'un DESS de droit, elle a dû fermer son entreprise pendant la crise. Depuis, elle postule sans succès. "Ils veulent des jeunes. Même s'ils ne le disent pas ouvertement, on le sent en voyant ceux qui décrochent les postes."
Les discriminations fondées sur l'âge et sur le physique

Souffrir d’obésité, être de trop grande taille, ou avoir un visage disgracieux sont parfois de véritables obstacles à une embauche. Une femme de forte corpulence aura beaucoup plus de mal à trouver un emploi de vendeuse, d’externe ou de cadre. Ce nouveau type de discrimination touche également la tenue vestimentaire, les coupes de cheveux ou bien encore les piercings. Certains employeurs pensent quand prenant un homme ou une femme "parfaite physiquement" ça donnera une bonne image à l'entreprise.
Selon différentes études, notre attention est captée par l’apparence de l’autre à 55% et seulement à 7% par ses paroles ! Et plus de 6 personnes sur 10 estiment que le visage, la taille ou le poids est déterminant dans le choix d’un candidat.
Une chercheuse à fait le test, elle a envoyé 700 CV, dont la moitié accompagnés d’une photo disgracieuse est l'autre moitié avec une femme belle. A compétences égales, la candidate au visage disgracieuse a reçu 16% de réponses positives contre 42% pour la jolie candidate.